Tout le monde s'accorde à dire qu'on a exporté à peu près tout et n'importe quoi (également n'importe comment) vers la Chine depuis deux à trois ans. Localement, l'inculture du vin reste totale ; les erreurs, voire les tromperies, sur les étiquettes sont monnaie courante. Le Beaujolais est le premier vignoble français à avoir traduit en chinois les termes viticoles de base (étiquette et contre-étiquette). 'Avec les idéogrammes, ce n'est pas évident. A notre initiative, une commission d'experts locaux s'est réunie à plusieurs reprises. Maintenant, on a figé les choses', indique-t-on. Cette traduction officielle sera avalisée par un accord interprofessionnel.Les côtes du Rhône et Bordeaux s'apprêteraient à faire de même.