Une directive communautaire de 1992, transcrite en droit français en 1996, oblige désormais les fabricants de produits phytosanitaires à évaluer le risque d'entraînement de la substance dans l'eau afin de déterminer un périmètre de sécurité. On verra donc apparaître peu à peu sur les étiquettes des produits: 'Ne pas traiter à moins de x mètres d'un point d'eau temporaire ou permanent'. Toute nouvelle préparation, qu'elle contienne des matières actives anciennes ou nouvelles, doit subir ces évaluations. Dans le cas d'une extension d'homologation, une nouvelle évaluation des risques peut aussi être demandée. Les spécialités anciennes devront aussi en passer par là dans le cadre des révisions d'homologation.L'évaluation du risque est variable selon les sols et les pentes; les modèles prennent en compte les situations les plus défavorables. Cependant, rien n'empêche la firme de faire des réserves pour certaines régions si on estime que le risque d'entraînement y est trop important.