Fronton se mobilise pour défendre son territoire contre le projet de construction d'un second aéroport proche de Toulouse. Sur une surface de 2 100 ha, ce projet ferait disparaître 250 ha de vignes. Il s'additionne aux problèmes déjà engendrés par les axes autoroutiers qui coupent l'appellation en trois. ' Fronton deviendrait un rond-point autoroutier, ce qui est loin de la définition d'une aire d'appellation. C'est pourquoi le syndicat se mobilise depuis un an contre ce projet, avant qu'il ne devienne réel. Nous incitons les décideurs à ne pas considérer Fronton comme une zone agronomique banale ', explique Frédéric Ribes, le président du syndicat.