Imprimer23 000 visiteurs ont arpenté les allées du Sival et beaucoup ont participé aux conférences, très suivies. Ils ont pu également découvrir de nouvelles solutions pour suivre la densité en continu.
Les visiteurs du Sival, salon qui s'est tenu à Angers (Maine-et-Loire) du 16 au 18 janvier, ont pu découvrir, à côté des nouveautés primées décrites en décembre, la mesure de densité en continu selon Densiline (Paris). Présenté au Sitévi il y a quelques années, Densimax est aujourd'hui au point. C'est un tube installé à la verticale dans la cuve, à l'aide de ventouses ou d'un collier, coiffé d'un chapeau en haut et en bas. La pression appliquée sur la surface du chapeau du haut correspond à une force. Même chose pour le chapeau inférieur, 30 cm plus bas. De cette différence de forces est déduite la densité. ' Il suffit d'une prise de 24 volts pour l'installer ', souligne Gilles Galichet, son concepteur. L'ensemble capteur, boîtier et sonde de température coûte 2 287 euros hors taxes (15 000 F).
J.-F. Cesbron (Saint-Barthélemy d'Anjou, Maine-et-Loire) suit aussi la densité en continu, mais l'appareil est en cours de développement avec l'Inra. Le suivi se fonde à la fois sur le dégagement de CO 2 et sur les mesures d'un réfractomètre. L'interprétation des résultats doit tenir compte du cépage et des terroirs. Ce calibrage est en cours.
Sur le stand de Litov (Saumur, Maine-et-Loire), Sartorius exposait Sartoflow viti, système de filtration tangentielle entièrement autonome et automatique, destiné aux domaines, aux groupements de producteurs ou aux faiseurs à façon. Tendance déjà remarquée au Siméi de Milan (Italie), sur un bâti en Inox se retrouvent tous les équipements pour la filtration : préfiltre, cuve de 3 hl, modules de filtration, adoucisseur d'eau, chauffe-eau, compresseur... Sartoflow s'installe facilement sur une remorque. Il filtre jusqu'à 300 hl par jour.
Dans les allées du Grand Palais, quelques irréductibles Gaulois ont attiré l'attention. Ces hommes déguisés travaillent pour la coopérative d'approvisionnement Union Set, venue annoncer la naissance de Distri'set consacrée aux cultures spécialisées viticulture, arboriculture et maraîchage. La Caval (Brain-sur-l'Authion, Maine-et-Loire) a déjà Caval-Viti. Cette coopérative d'approvisionnement n'a pas voulu partir sur un nouveau cahier des charges viticulture raisonnée. ' Il en existe déjà sept sur notre zone ', déplore Xavier Besson. Le service proposé se nomme Optivigne. Il permet au vigneron de déléguer une partie du travail d'observation des parcelles et la saisie des données. Après un audit pour connaître les attentes du vigneron, le technicien s'engage à passer quinze fois sur l'exploitation. Il observe, note, enregistre et envoie les informations à une cellule technique qui, à l'aide des modèles de prévision, évalue les risques.
La traçabilité sur le net, de la vigne à la bouteille, c'est ce que propose la Graine Informatique (Beaucouzé, Maine-et-Loire) avec Vinistoria. Ce suivi existe également sous la forme d'un logiciel vendu au particulier. Mais le site hébergé permet de travailler en groupe avec un animateur, de saisir et de consulter les données en plusieurs lieux, d'avoir un outil évolutif. Néotic (Montpellier, Hérault) propose aussi un extranet permettant une traçabilité jusqu'au quai de réception. Récompensé lors du Sitévi, il est décrit dans notre numéro d'octobre.
Enfin, ce premier Sival n'aura pas été marqué par l'arrivée de l'euro, les exposants ayant souvent du mal à convertir leurs tarifs dans la monnaie unique !