L'organisation qui réunit les syndicats de défense des appellations ne veut pas d'une nouvelle catégorie de vins à côté des AOC et des VDQS.
Après plusieurs semaines de réflexion, la Cnaoc s'est prononcée sur les propositions de réforme faites par le groupe Berthomeau dans la note intitulée Cap 2010. Le point de vue de la Confédération est consigné dans un texte adopté le 29 octobre par les membres de son bureau. Elle ne partage qu'à moitié l'idée de créer une nouvelle grille réglementaire. Elle veut bien des vins de cépages de France, ces vins de table qui pourraient mentionner leur cépage et leur millésime. En revanche, elle considère que la création d'une nouvelle catégorie de vins à côté des AOC et des VDQS ne se justifie pas. Elle verrait mieux des vins de pays accéder au rang de VDQS.
Mais elle y pose des conditions : que ce mouvement aille de pair avec l'interdiction totale pour les autres vins de se référer à un autre lieu que la France. Voilà qui va donner matière à des frictions au sein de la filière ! Au chapitre de la gestion de l'offre, la Cnaoc estime que l'identification parcellaire doit être généralisée et qu'elle doit se traduire par un engagement pluriannuel du producteur. Elle s'oppose à l'élargissement des missions des interprofessions et au fait de réserver les soutiens publics aux seules entreprises de l'aval qui s'engageraient dans une démarche de contractualisation. A ceux qui proposent d'assouplir les conditions de production des AOC, elle répond niet.