ImprimerLe futur arrêté de lutte obligatoire contre la flavescence dorée apportera de nouvelles garanties contre la diffusion de la maladie par les plants. Dans certains cas, ils subiront un traitement à l'eau chaude.
Le 25 juin, le conseil spécialisé bois et plants de vigne de l'Onivins devrait prendre connaissance du nouvel arrêté de lutte obligatoire contre la flavescence dorée. En principe, ce ne sera qu'une formalité. Pépiniéristes et ministère de l'Agriculture sont déjà parvenus à un accord lors d'une réunion début avril, accord que l'Onivins déclare définitif. Le nouveau texte apportera des garanties supplémentaires contre la diffusion de bois ou de plants contaminés ou susceptibles de l'être. Il prévoit que tous les plants affichant des symptômes en pépinières seront détruits. Les plants du même lot et apparemment sains ne pourront être commercialisés qu'après un traitement à l'eau chaude. Si le pépiniériste le refuse, ils seront détruits.
Par ailleurs, il sera interdit de récolter, pendant deux ans au moins, des bois dans une vigne-mère de greffons ou de porte-greffes abritant ne serait-ce qu'un cep malade. Si, au bout de cette période, aucun signe de flavescence ne réapparaît, le pépiniériste pourra à nouveau prélever des bois sur la parcelle qui a été mise en quarantaine.
Autre mesure nouvelle : l'instauration d'un périmètre de sécurité autour des parcelles arrachées. Il sera d'une distance comprise entre 300 et 1 000 m, fixé par arrêté préfectoral. Les bois des vignes-mères, situés à l'intérieur de ce périmètre, seront interdits de vente, à moins d'avoir subi une décontamination à l'eau chaude.