'Notre volonté est de restaurer la fonction même du dispositif d'homologation, c'est-à-dire orienter les pratiques agricoles. L'utilisation des phytos doit répondre à un problème agronomique clair. Deuxième chose, c'est l'applicateur le premier exposé aux phytos. Or, peut-on se satisfaire d'un travail national qui divorce avec les pratiques de terrain ? Pour notre secteur, on ne peut pas tolérer une trop grande improvisation. On ne peut pas mesurer des pratiques agricoles si on ne les connaît pas. Il faut avancer. Dans ces conditions, une liste négative n'a pas de sens. Sur ce point, on ne disposait d'aucune référence. Les tests standard de compatibilité n'existaient pas. En gros, chacun faisait son test dans sa cour.
Il y a déjà eu des problèmes, mais personne ne s'en est vanté. De plus, un mélange est assimilable à une nouvelle spécialité. On ne peut pas parler de transparence des pratiques agricoles sans parler de liste positive. Elle permet de clarifier le débat, d'avoir un message positif auprès des vignerons. Elle permettra de se sortir des problèmes de résistance, d'environnement. Elle redonnera un message clair.
Notre but n'est pas de créer des crises, mais d'empêcher qu'elles arrivent. '