ImprimerLa révision de l'aire, les nouveaux accords interprofessionnels et la réserve individuelle de blocage figurent au programme de l'assemblée générale du SGV.
Le 16 avril, l'assemblée générale du Syndicat des vignerons de Champagne (SGV) devait aborder plusieurs sujets importants. Le premier concerne la révision de l'aire géographique de l'AOC. Cette révision ne touchera pas les vignes déjà plantées. Le SGV devait faire le point sur la méthodologie employée.
Les accords interprofessionnels, qui arrivent à leur terme, sont également un sujet sensible. L'idée de créer un groupement d'intérêt économique avec tous les vignerons volontaires a été abandonnée, car juridiquement infaisable. Le SGV devait proposer un nouvel accord interprofessionnel de quatre ans, avec un prix constaté. Cet accord comprendrait un plafonnement de l'approvisionnement de chaque négociant, une garantie de paiement pour les vignerons - financée par eux-mêmes - ainsi qu'une clause de réserve de propriété incluse dans tous les contrats. Reste à le négocier avec Bruxelles.
Le dernier dossier touche au volume complémentaire individuel cumulé, en discussion avec les pouvoirs publics et l'Inao depuis des années. Le but serait de permettre au vigneron de gérer sa réserve individuelle et de pouvoir bloquer seul son PLC (plafond limite de classement). En 2003, le comité national de l'Inao avait donné son accord de principe sur cette proposition, sous réserve d'un avis favorable du ministère des Finances. Bercy étant d'accord, ce projet devrait repasser au comité national du mois de mai.
