Le nouveau président du Conseil interprofessionnel des vins d'Alsace (Civa) souhaite que les vins d'Alsace retrouvent ' une image claire de vins secs, frais et gouleyants '.
Les vins secs sont demandés par le marché. Or, les ' vins de niche sucrés 'squattent' les initiatives de communication de l'interprofession, regrette Rémy Gresser, son nouveau président. Produire un riesling à 13°5 et à 20 g de sucre résiduel n'est pas une fatalité '. A ses yeux, le vin d'Alsace correspond actuellement ' à une multitude d'images. Quand le consommateur ne sait plus si le vin qu'il veut acheter est sucré ou sec, il préfère prendre autre chose '. Rémy Gresser a d'ores et déjà invité le Civa à ' définir ce qu'est un vin sec ' et à fixer des critères analytiques dès la récolte 2004. ' Il faudra également être plus clair au niveau de l'agrément ', estime-t-il.
Gérard Boesch, président de l'Association des viticulteurs d'Alsace (Ava), le syndicat de défense de l'appellation, estime que cette demande va dans le bon sens. Il souligne que la question a déjà été abordée par le biais du débat portant sur l'étiquetage vins ' secs ' ou ' moelleux '.