ALSACE. Jamais l'assemblée générale du Conseil interprofessionnel des vins d'Alsace (Civa) n'avait entendu un pareil réquisitoire que celui dressé le 28 juin par Rémy Gresser (photo), son président en fin de mandat. « Nous ne sommes pas encore sortis du bourbier des vins sucrés que nous commençons à nous mettre dans celui des vinifications nature. Le fossé entre l'image et la réalité de nos vins ne fait que s'élargir. Le Civa ne peut pas communiquer sur des vins frais et fruités et faire vendre des vins lourds, sucrés et pâteux », a-t-il dit devant l'assemblée médusée. Il a aussi tiré sur Vin & société qui a versé une forte somme – il a cité un chiffre – à son ancienne directrice « pour une rupture conventionnelle après une année de travail » et pour avoir financé des conférences.