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OGM : une nouvelle bataille

La vigne - n°157 - septembre 2004 - page 0

L'Inra de Colmar veut reprendre les essais en plein champ de porte-greffes transgéniques résistants au court-noué. Terre et Vin du monde dénonce le projet. Avant de trancher, le gouvernement a invité les Français à s'exprimer sur le sujet.

Depuis que l'Inra de Colmar a décidé de reprendre les essais en plein champ de porte-greffes génétiquement modifiés pour résister au virus du court-noué, le sujet n'a cessé de faire débat. Début juillet, c'est au tour de Terre et Vin du monde de dénoncer le projet. Cette association, qui regroupe des centaines de vignerons de France, d'Allemagne, d'Espagne et des Etats-Unis (Romanée-Conti, château Latour...), craint que les organismes génétiquement modifiés diminuent la biodiversité, se disséminent dans l'environnement, ou aient des effets indésirables sur d'autres maladies.
En mai dernier, la commission du génie biomoléculaire avait donné un avis favorable à l'essai. Mais les ministères de l'Agriculture, de la Recherche et de l'Ecologie n'ont donné aucun feu vert.
Avant de prendre une décision, ils ont invité les Français à donner leur avis du 27 juillet au 10 août 2004 sur internet. Ils ont reçu 673 courriers, dont la majorité est favorable aux organismes génétiquement modifiés.
' Je ne suis pas convaincu que la génétique soit la solution au problème du court-noué, mais il est évident que l'on ne peut pas être contre la poursuite d'essais pour lutter contre cette maladie affectant la vigne ', s'est exprimé Alain Graillot, président de Terre et Vin du monde. Toutefois, il demande des garanties de sécurité, notamment des données toxicologiques et une méthode de dosage pour voir les éventuelles contaminations.

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