ImprimerLa grêle a frappé à de nombreuses reprises cet été. Le Mâconnais, la Dordogne et le Languedoc ont été particulièrement touchés.
Le 20 juillet, le Mâconnais et le nord du Beaujolais essuient un orage de grêle violent qui vient mourir sur la Côte de Beaune. Dans cette dernière zone, certaines parcelles sont nettoyées à 80 %. Le secteur de la Roche Vineuse en Saône-et-Loire est particulièrement atteint, avec des défoliations complètes. La Saône-et-Loire et la commune de Vauxrenard dans le Rhône doivent transmettre un dossier de classement en catastrophe naturelle pour obtenir l'indemnisation des pertes de fond. Le 21 juillet, la grêle s'abat sur le Bergeracois : 2 000 ha, sur les 12 000 en appellation, sont endommagés entre 30 et 40 % en moyenne. ' Cela a amoindri le potentiel sanitaire en augmentant la sensibilité au mildiou ', relève Arnaud Terrier, à la chambre d'agriculture. Un nouvel épisode le 16 août détruit 100 ha à 100 % et les orages se renouvellent fin août. ' Au total, un quart du vignoble de Bergerac a été grêlé au moins une fois ', se désole le technicien.
Sporadiquement, les orages ont également touché début août le Gard, notamment le village de Dions, l'Hérault dans la zone de Saint-Chinian et Faugères, ainsi que l'Alsace, dans le Bas-Rhin et sur la commune de Guebwiller en particulier. Fin août, c'est de nouveau la Côte de Beaune qui en est victime. Les dégâts sont localement conséquents.
