Des appareils de mesure très coûteux

Actuellement sur le marché, existent deux grands types d'oxymètres, appareils pour la mesure de l'oxygène dissous.
La référence en la matière est la sonde Mocca 3600 d'Orbisphère (voir ci-contre le laboratoire des Caves de Landiras). Très précise, elle donne des mesures au microgramme par litre, alors que l'on travaille généralement sur des centaines de microgrammes. Elle a également l'avantage de donner des mesures très fiables. Elle est maniable, et peut s'utiliser sur cuve, pompe, raccord et en bouteille. Elle est aussi la plus chère (environ 10 000 euros), et la plus fragile des sondes disponibles. D'autres sondes spécifiques existent, comme la Cellox 325 de WTW, la plus répandue. Elles ont des seuils de détection et des prix plus raisonnables (100 µg/l, autour de 1 500 euros). Leurs mesures sont moins répétables.
Il faut également leur adjoindre un agitateur pour renouveler le vin autour de la sonde, sur lequel la mesure s'effectue. D'ici peu, OEnodev commercialisera une sonde de sa conception, à moins de 2 000 euros. Elle n'utilise pas de membrane, ni d'électrolyte, n'est sensible ni au gaz carbonique, ni à l'H 2S et est précise jusqu'à 10 µg/l.