ImprimerLe salon a permis de découvrir de nombreuses nouveautés viticoles. Par contre, les produits présentés par les firmes vinicoles étaient, pour la plupart, déjà connus du public.
Dionysud, le salon des techniques vitivinicoles, s'est tenu au parc des expositions de Béziers (Hérault), du 3 au 5 novembre. Environ 200 exposants y présentaient leurs produits, et de nombreux visiteurs se pressaient dans les halls, où l'ambiance était chaleureuse.
Dans le hall n° 4, Magnetto, Tecnoma et Terral exposaient leurs nouveautés. Magnetto, basé à Pertuis (Vaucluse), proposait deux matériels : une rampe de désherbage et une épampreuse chimique. La première a la particularité d'être escamotable : il suffit de tirer sur une poignée pour la faire basculer d'un quart de tour et amener les buses face à soi. Le réservoir a une capacité de 400 l, et le débit de la rampe en plein est de 28 l/ha, pour une vitesse d'avancement de 4 km/h. Ce matériel coûte 3 100 euros. L'épampreuse chimique est dotée de panneaux coulissants. Il est ainsi possible de régler la hauteur d'épamprage, ainsi que de travailler en dévers. Le réglage des panneaux est mécanique, ou hydraulique en option. Le modèle de base vaut 1 785 euros.
Un peu plus loin, Tecnoma présentait sa nouvelle gamme de pulvérisateurs pneumatiques traînés : les Vectis.
Cette gamme est composée de quatre modèles : les compacts, de 800 l ou 1 000 l, et les standards, de 1 000 ou 1 200 l. La largeur hors tout de tous ces appareils est d'un mètre. La soufflerie est maintenant située à l'arrière, ce qui procure une meilleure visibilité. Par ailleurs, ce système supprime les tuyaux en dessous de la cuve. Cette dernière est donc positionnée plus bas, ce qui facilite le remplissage et permet une meilleure stabilité. Les Vectis sont équipés d'un double circuit : le premier alimente les fonctions annexes, et le second sert uniquement à la pulvérisation. La pompe débite 105 l/h. Les différentes rampes du constructeur (Vitifix, Vitimobile, Vitisit ou encore Turbocoll) sont disponibles sur les Vectis. Au niveau des roues, Tecnoma propose des essieux simples ou doubles, longs ou courts, ou encore des boogies, afin d'améliorer la stabilité du pulvérisateur. Enfin, toutes les commandes se retrouvent non plus sur une console, mais sur une poignée.
Dans ce même hall, les établissements Terral, basés à Canet (Hérault), proposaient une épampreuse, dotée de deux rotors. Le premier, horizontal, nettoie le haut du cep, tandis que le second, qui est vertical, épampre le bas. Le débit nécessaire pour animer les rotors est de 15 à 20 l/min. L'épampreuse vaut 6 500 euros, avec des commandes manuelles. Il faut compter 910 euros de plus pour des commandes électriques, et 700 euros pour avoir un relève-fils électrique. De même, sur le stand du concessionnaire Magne, situé à Florensac (Hérault), on pouvait trouver une rehausse de palissage, pour piquets métalliques de toutes formes. Simple d'utilisation, on l'enfonce au sommet des piquets avec un marteau. Elle permet de rajouter un, voire deux fils sur un palissage déjà existant. Le prix moyen pour une boucle simple (passage d'un fil) est de 1,23 euros, et celui d'une double est de 1,30 euros.
Par ailleurs, Michel Dhieux et Claude Signoret, de Saturargues (Hérault), étaient venus avec leur invention : un pistolet hydraulique, perforateur de piquets cornières. Il est installé sur une potence pivotante, qui s'attelle sur le tracteur. Le pistolet est relié à une masse qui l'équilibre, ce qui évite de le porter. L'appareil se branche sur le circuit hydraulique du tracteur. Il nécessite un débit de 10 l/min en continu, et délivre 1 coup/s. Cet instrument permet de faire 1 ha à deux, en quatre heures. Malheureusement, l'appareil n'est pas commercialisé...
