ImprimerLes nouvelles obligations réglementaires et l'essor des cahiers des charges exacerbent l'intérêt pour les logiciels.
A compter de 2005, les opérateurs sont tenus d'assurer un minimum de traçabilité, puisqu'ils doivent pouvoir retrouver l'origine d'un problème sanitaire découvert dans leur entreprise. L'outil informatique facilite ce travail de recherche. Les sociétés informatiques, présentes sur le salon, n'ont pas manqué de mettre cet argument en avant face à leurs visiteurs.
Digiteca, Géodasea, Isagri, Lamouroux et Néotic ont aussi compris l'intérêt d'intégrer, dans leurs logiciels de traçabilité, les cahiers des charges auxquels les opérateurs vitivinicoles sont de plus en plus soumis. On note aussi le développement des outils qui permettent une saisie mobile des données de traçabilité. Le Viti-pocket d'Isagri intègre une application pour les foires et salons. Le Géotrace de Géodasea s'équipe d'une antenne GPS et Voe Développement lance son Mobiltrace.
Les logiciels de traçabilité devront s'attaquer désormais à un autre sujet : celui du partage de l'information entre les différents acteurs de la filière. Cela suppose l'utilisation d'un standard commun pour faire communiquer différents logiciels. Le secteur des grandes cultures vient de le mettre en place. Un travail similaire est lancé pour la viticulture.
