ImprimerA difficultés égales, les jeunes agriculteurs obtiendront plus d'aides à la trésorerie. Ils auront des prêts de restructuration à un taux plus intéressant. Ceux qui s'engagent à distiller seront aussi favorisés.
Les modalités d'accès au plan d'aide de 19,3 millions d'euros accordé à la viticulture, le 31 janvier, par le ministre Dominique Bussereau, sont décrites dans une circulaire du 9 mars. Tous les dossiers seront examinés par les DDA (Direction départementale de l'agriculture) et par une commission technique viticole qui réunira des professionnels, dont un Jeune agriculteur (JA), un représentant de la MSA et de la banque.
Pour bénéficier d'une aide, il faut réaliser au moins 50 % de son chiffre d'affaires en viticulture, et avoir moins de 55 ans au 15 avril 2005. Il faut aussi que l'exploitation reste viable, malgré les difficultés qu'elle traverse. La commission appréciera la baisse du chiffre d'affaires, en comparant six mois de 2003-2004 avec la même période en 2004-2005.
Les prêts de consolidation, dont l'enveloppe s'élève à 40 Meuros, seront proposés à un taux de 2,5 % et à 1,5 % pour les JA, pour une durée de cinq ans. Les JA et les viticulteurs ayant souscrit un contrat de distillation d'AOC pour au moins 5 % des volumes de l'exploitation seront prioritaires. Pour l'aide à la trésorerie (8,5 Meuros), ces deux catégories de vignerons bénéficieront de majorations, qui seront d'au moins 30 % pour les JA. Quant aux départs à la préretraite, les vignerons éligibles devront avoir entre 55 et 60 ans et pourront bénéficier conjointement de la prime à l'arrachage définitif. Pour toutes ces aides, le dépôt de dossier devait être effectué avant le 15 avril 2005. Mais le 6 avril, les DDA ne connaissaient toujours pas l'enveloppe que l'Etat leur attribuait !
