Les constructeurs ont une offre variée

Tous les constructeurs proposent des pulvérisateurs interlignes, dotés d'une cuve de rinçage de série. Néanmoins, l'offre varie.
Berthoud monte sur tous ses pulvérisateurs neufs un circuit de type shunt, accompagné de buses de rinçage.
Calvet équipe son matériel d'un circuit classique.
Sur demande du viticulteur, le constructeur monte, pour le même prix, le circuit souhaité (type shunt par exemple).
Il propose également, en option, une buse rotative de rinçage, qui vaut 155 euros, et une commande de la fermeture des hydro-injecteurs en cabine pour 156 euros.
Grégoire Paris et Nicolas-Thomas dotent leurs pulvérisateurs d'un circuit shunt.
Hardi-Evrard monte de série des buses de rinçage et un circuit shunt sur ses appareils traînés (gammes Arrow et Mercury). Sur les 1 000 et 1 500 l, il n'y a qu'une poire rotative, tandis que les 2 000 et 3 000 l en possèdent deux. Par contre, sur la gamme portée (les Zenith), Hardi propose un circuit classique de série et une buse. La vanne de recyclage pour rincer séparément le circuit et la cuve de bouillie est disponible pour 250 euros.
Ideal et Pulvérisation S21 montent des circuits classiques, mais proposent des shunts sur demande, moyennant une augmentation du prix. S21 prévoit de lancer prochainement des buses de rinçage, en option.
Kuhn équipe son matériel d'un circuit classique. L'usager désirant un shunt doit passer par son concessionnaire.
Tecnoma dote ses appareils d'un circuit shunt et d'une buse rotative, sauf sur les réservoirs non conçus par l'entreprise. La marque propose, en option, l'Autonet. Ce dernier permet d'enclencher le rinçage du pulvérisateur sans descendre du tracteur (voir La Vigne de décembre 2003, dans la rubrique ' Services '). son prix s'élève à 650 euros.
Sur les enjambeurs ou sur les ' vieux ' matériels, les montages sont généralement réalisés par le concessionnaire. Selon une enquête de l'ITV de Montpellier, la fourchette de prix pour adapter un système de rinçage va de 75 à 1 500 euros, avec une moyenne de 300 euros. Les viticulteurs installant leur circuit eux-mêmes s'en sortent pour 225 euros, contre 700 euros s'ils font appel à leur concessionnaire.