Invité à s'exprimer sur l'évolution de la politique viticole européenne, Lars Hoelgaard n'a pas laissé planer de doute. ' Je suis d'orientation libérale ', a déclaré le directeur général adjoint de l'agriculture de la Commission européenne. Sa franchise lui a valu des applaudissements. ' Il faut aussi me siffler, a-t-il réagi, provocateur. En France, je suis habitué à ce qu'on me siffle. ' Il a laissé entendre qu'il est en faveur de la libéralisation des plantations, estimant que l'interdiction de planter pénalise les entreprises en expansion. ' Pourquoi donner des fonds publics pour distiller des brandys, a-t-il poursuivi. Le Nouveau Monde a pris de l'avance sur nous, il est temps de le rattraper. Il faut être plus libéral tant qu'il n'y a pas de risques pour le consommateur et que l'on reste dans le cadre fixé par l'OIV. ' Il a annoncé que la commission allait plancher sur différents scénarios de réforme de l'organisation commune du marché du vin, prochainement.