S'il n'y a pas de pluie dans les semaines à venir, la vigne risque de subir un stress hydrique.
'La vigne a atteint une surface foliaire importante. Nous allons avoir besoin d'eau en juin, sinon elle risque de subir un stress hydrique ', constate Olivier Jacquet, du Groupement de développement viticole du Vaucluse. Dans ce vignoble, les petites pluies de mai ont été bénéfiques mais, début juin, les nappes phréatiques étaient toujours basses. Même constat dans l'Hérault où, au 17 mai, les réserves étaient en déficit de 10 à 50 %. Dans l'Aude, elles étaient correctes au début, mais l'absence de pluies en mai les a bien amputées.
L'eau manquait également en Charente-Maritime, mais les conseillers n'étaient pas inquiets car, dans ce vignoble, vu la profondeur des sols, les stress hydriques sont rares.
Dans l'Entre-deux-Mers, pourtant arrosé par des orages, les techniciens ont commencé à observer des symptômes de mauvaise assimilation dans les zones asséchantes.