Contrairement à ce qu'annonçait le ministère de l'Agriculture en début d'année, l'Etat va bien geler une partie des crédits qu'il avait promis à l'Inao pour 2005. Un gel qui, selon toute probabilité, se transformera en annulation pure et simple. Il devrait porter sur un montant inférieur à 100 000 euros, alors que le budget total de l'institut avoisine les 19,5 millions d'euros. La direction de l'Inao assure qu'elle ne demandera pas de contribution supplémentaire à la viticulture. Le contraire aurait sûrement suscité de très vives réactions. L'institut a déjà décidé de faire payer, cette année, des services qu'il rendait jusqu'ici gratuitement. Ce faisant, il a dû affronter de vives oppositions. Cette fois, il devra faire des économies de fonctionnement !