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archiveXML - 2005

Nous avons conservé un prix rémunérateur

La vigne - n°167 - juillet 2005 - page 0

'Nous travaillons essentiellement en vrac ', annonce Vincent Lataste, de la société qui porte son nom, spécialisée dans les vins de Bordeaux. 15 % des volumes achetés sont destinés à l'élaboration de marques de distributeurs (MDD). ' Pour cette catégorie, nous travaillons avec une quinzaine de vignerons, des caves particulières ou des coopérateurs. Les parcelles de ces derniers sont identifiées et vinifiées à part par les coopératives . Nous n'imposons rien en matière de conduite du vignoble, mais notre ingénieur agronome se déplace dans les propriétés une fois par mois, pour vérifier l'état et la charge des vignes ', poursuit-il. Au moment des vinifications, ses oenologues vont dans les caves une fois par semaine, avec le même état d'esprit. Toutefois, l'entreprise impose à ses partenaires de respecter les règles de traçabilité dictées par la grande distribution. ' Par exemple, les traitements phytos sont notés et justifiés par les propriétaires ', signale Vincent Lataste. Il achète 90 % de leur récolte ' pour disposer d'une qualité garantie et homogène '. Les partenariats sont oraux. Une fois retirés, les vins sont assemblés avec le client final dans les chais de la société, à Daignac.
Vincent Lataste développe aussi des ' partenariats d'affinités commerciales avec certaines caves coopératives pour des gammes de coeur de marché destinées à des négociants '. Le profil des vins est défini avec le maître de chai. L'acheteur déguste ensuite cuve par cuve et réserve ce qui lui convient. Là encore, il réalise les assemblages dans son chai. Ces vins représentent 15 % des volumes qu'il commercialise.
Dans les deux cas, la rémunération est fixe. ' Nous avons cherché à conserver un prix rémunérateur et cohérent pour la qualité que nous souhaitons . Cette année, nous avons payé 1 067 euros le tonneau (900 l) de bordeaux. ' Le prix moyen du bordeaux, après neuf mois de campagne, s'établissait à 900 euros/tonneau. Les règlements sont échelonnés dans l'année. Le premier intervient trois mois après l'enlèvement.
Pour le reste, Vincent Lataste achète des vins de premier prix via les courtiers, au fur et à mesure des besoins. Il les paie au cours du marché, au moment où se font les achats. Il confie toutes les mises en bouteilles à un prestataire de service.

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