ImprimerL'Onivins prévoit de baisser de 35 à 38 % les primes d'aide à la restructuration du vignoble.
Début novembre, l'Onivins préparait le décret sur les aides à la reconversion du vignoble pour la campagne 2005-2006. L'office devait le soumettre à son conseil de direction du 16 novembre. Il s'attendait à une réunion houleuse. Son projet de décret prévoit une baisse de 35 à 38 % du montant de la prime à la restructuration qui était, au maximum, de 8 000 euros/ha cette année. L'office a beaucoup trop dépensé. Pour satisfaire les demandes déposées durant la campagne 2004-2005, il devra verser 140 Meuros, alors que l'Union européenne n'avait attribué que 108,2 Meuros à la France. De plus, il doit encore payer 5 Meuros au titre de la campagne 2003-2004, et l'Union européenne a réduit son enveloppe à 106,3 Meuros pour 2005-2006.
Les dépenses se sont envolées ' parce qu'un nombre croissant de viticulteurs a touché le montant maximal de la prime, explique-t-on à l'Onivins. Si on ne change rien, 40 % des bénéficiaires de primes pour la campagne 2004-2005 ne seront payés qu'en 2006-2007 '. Plutôt que de resserrer sévèrement les critères d'attribution, l'office préfère diminuer le montant des primes. Il estime que cela ralentira moins la rénovation du vignoble. La prime de 2 700 euros destinée à compenser la perte de récolte devrait être maintenue.
