ImprimerL'Europe accorde moins d'aides à la France. L'Onivins a proposé de baisser les primes à la restructuration et de supprimer l'aide au palissage.
L'enveloppe allouée par l'Union européenne à la France pour la restructuration du vignoble a diminué. Elle était de 111,2 M euros en 2003-2004. Elle est de 104 M euros pour 2004-2005. Face à cette baisse, l'Onivins a proposé de réduire de 10 à 12 % le montant des primes, de supprimer l'aide au palissage (1 390 euros/ha en 2004) et l'aide à l'arrachage (300 euros/ha) qui complète la prime à la reconversion simple. Le montant maximum de cette dernière prime passerait ainsi de 8 000 euros/ha à 6 800 euros/ha.
Courant novembre, l'Onivins a adressé ses propositions, par courrier, aux membres de son conseil de direction. Ces derniers devaient prendre position le 15 décembre, lors de leur réunion mensuelle à Paris. En octobre, ils avaient déjà protesté. Mais l'office n'a aucune marge de manoeuvre. Cette année, il n'a pas pu satisfaire 30 % des viticulteurs qui avaient demandé un paiement par avance. Et l'an prochain, il ne pourra effectuer aucun paiement par avance. Il faudra attendre le mois d'octobre pour toucher les primes. La France consomme plus d'aides à la restructuration qu'elle n'en touche.
L'Onivins doit également revoir ses critères d'éligibilité. Bruxelles lui reproche d'être trop généreux. Dans certaines régions, la liste des cépages que l'on peut arracher n'est pas précisée. Pour les eurocrates, cela ne peut plus durer.
