L'entreprise Oléa a troqué ses sécateurs pneumatiques pour des électriques. Pour son gérant, Laurent Laleu, ils n'ont que des avantages.
Laurent Laleu propose des prestations de services pour les petits travaux agricoles. Son entreprise, nommée Oléa et basée à LaRoche-sur-le-Buis (Drôme), taille environ 40 ha de vignes et de nombreux hectares de vergers.
Jusqu'en février 2005, les trois salariés d'Oléa et Laurent Laleu étaient équipés de sécateurs pneumatiques. Depuis, ils travaillent avec des électriques Electrocoup F 3005, d'Infaco. Laurent Laleu a entendu parler de ce matériel par un concessionnaire Pellenc voisin. Jusqu'à cette année, il n'avait pas pu investir : ' Les premiers sécateurs électriques étaient peu performants et coûtaient cher. Mais avec la nouvelle génération et l'essor d'Oléa, je me suis décidé. ' Il a essayé tous les sécateurs électriques du marché, avant d'être séduit par celui d'Infaco, ' le seul à encaisser une période de taille aussi longue, avec un bon rendement '. Pour lui, il n'a que des avantages.
Tout d'abord, la qualité du travail est meilleure : ' Les coupes sont plus précises et plus soignées avec l'Electrocoup. C'est important en vigne. Avec le pneumatique, nous risquions sans cesse de casser les bois, tandis qu'avec l'électrique, la lame rentre dans le bois sans le choquer, ni le rompre. '
Il estime aussi gagner en temps : ' Nous changeons de parcelle plus vite, car il n'y a pas à rembobiner, ni à transporter les bonbonnes. L'équipe peut se diviser et travailler sur différents chantiers en même temps. Avec le pneumatique, on doit être autour du compresseur. Maintenant, nous sommes plus libres. En plus, cela responsabilise les salariés : chacun a son sécateur et doit en prendre soin ; avec un compresseur, il y a beaucoup de matériel à gérer. '
Le sécateur électrique diminue la fatigue et nécessite peu d'entretien. ' L'emploi d'un pneumatique est stressant : le moteur est bruyant, nous craignons de nous couper et nous ressentons le choc de la coupe. L'électrique est plus soft. Nous avons l'esprit tranquille. En plus, comme les gilets sont bien conçus et que j'ai une équipe de gaillards, le poids de la batterie n'est pas gênant. Au niveau de l'entretien, nous avons uniquement besoin d'une clé, d'une pierre à aiguiser et d'une bombe de graisse. Avec le pneumatique, il fallait le gasoil, l'huile pour le compresseur, tout un jeu de clés, les bonbonnes, les rouleaux... '
Au départ, ' l'équipe avait peur d'aller moins vite, donc de gagner moins d'argent. Les salariés craignaient que le matériel ne soit pas assez robuste et qu'il les gêne. Au final, ils n'ont plus à faire le plein, ni à réparer des fuites d'huile. Ils sont plus efficaces, car ils n'ont pas à gérer une machine et peuvent se concentrer sur la taille. '
Seul bémol : le coût du matériel. Pour acheter les quatre sécateurs, autour de 7 600 euros, Laurent Laleu a dû emprunter. Mais il ne regrette pas son choix.