En fin d'année, un vigneron a occupé le devant de la scène : Michel Allemand (ici, après le rendez-vous avec le Premier ministre). Ce coopérateur cultive 10 ha de vignes et 20 ha de céréales à Montfrin (Gard). Il a mené toutes les actions qui ont eu lieu dans son département. ' Nous étions trois à décider, épaulés par une équipe. ' Très actif dans les années 80 au sein des Jeunes agriculteurs, il n'exerçait plus de responsabilités depuis. ' Lorsque ceux qui m'avaient fait confiance à l'époque sont venus me chercher, j'ai dit oui. Nous voulions être entendus, pas casser. La tension a parfois été grande, mais nous avons réussi à éviter les débordements. Notre objectif était de réveiller nos responsables syndicaux. Nous ne voulons pas prendre leur place, mais nous attendons des résultats. ' Au mois de janvier, il a retrouvé avec plaisir son exploitation. Il espère ne plus la quitter. Mais ' si le Premier ministre ne nous donne pas de réponses, ou encore si nos responsables se rendorment, nous serons à nouveau là ' !