Deux GFA lui ont permis de démarrer

Christian Barthel est actionnaire de deux GFA. Le premier a été constitué par neuf membres sur 4 ha en 1978, le second par onze participants sur 4,80 ha en 1994. Ces groupements sont pour beaucoup dans la relance du vignoble d'Albé. La Safer leur a servi d'intermédiaire pour l'achat des terres. ' Elle nous a permis d'avoir plus de surfaces et des parcelles plus grandes. Le coût à l'are était un peu plus important, mais les frais de notaire et le pourcentage d'imposition étaient un peu inférieurs ', explique Christian Barthel. Il loue 72 ares à l'un des GFA et 93 ares à l'autre, plus quelques friches hors de l'aire AOC que les anciens propriétaires avaient incluses dans la négociation. Il est propriétaire du reste des terres qu'il exploite. Il estime qu'aujourd'hui, des projets équivalents auraient moins de chance de succès. D'abord, en raison du prix du foncier qui a grimpé : en dix ans, l'are est passé de 50 à 500 euros. Ensuite, parce que les meilleures expositions sont plantées. De plus, les vingt-quatre déclarants de la commune ont des surfaces conséquentes.