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archiveXML - 2006

Non. Ce qui compte, ce n'est pas qui juge, mais comment

La vigne - n°173 - février 2006 - page 0

'La neutralité affichée des organismes certificateurs est une mauvaise assurance. Soit ils seront composés de personnes totalement extérieures, et on peut s'inquiéter de leur expertise ! Soit on fera appel à des personnes proches du secteur, comme des acheteurs de la GD ou des oenologues, et dans ce cas, on peut craindre une standardisation des AOC. La peur de ces deux écueils me fait dire que l'important n'est pas de savoir qui doit juger, mais selon quelle procédure. Au lieu de faire table rase du passé, il faut améliorer ce qui ne va pas. Aujourd'hui, l'examen analytique et organoleptique est effectué à un unique stade : sur le lot de vin en vrac. Cela ne permet pas d'offrir une garantie au consommateur. Or, c'est ce qu'il demande. Il faut donc déplacer l'agrément, après le conditionnement. On sait aussi que certains producteurs sont des habitués du recalage à l'agrément. Il faut donc réfléchir à un certificat d'aptitude à produire. Enfin, lorsque le vin passe d'un producteur à un négociant, il semble souhaitable d'effectuer un contrôle pour assurer une bonne traçabilité de la qualité du vin. C'est en agissant de façon pragmatique que l'on améliorera le système. D'autant que l'Inao offre une plus grande garantie d'impartialité qu'un organisme privé... '

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