En 1999, Frédéric Saint Jean a préparé sa demande d'aide à l'installation. Il devait acheter le matériel et 7,5 ha de vignes. ' Le conseiller m'a dit que mon dossier ne passerait pas, car je n'avais pas assez de trésorerie. La coopérative commence à verser des acomptes six mois après les vendanges, mais le paiement complet s'étale sur trois ans. Je n'aurais pas pu rembourser d'emprunts durant cette période. ' Il entend alors parler du portage du foncier. La coopérative, soucieuse de conserver des volumes et d'accueillir des jeunes, accepte de mettre en oeuvre ce mécanisme. ' J'ai signé une promesse de vente. La coopérative a avancé l'argent à la Safer. En 2004, j'ai conclu la vente. J'ai fait un emprunt pour régler la Safer, qui a ensuite remboursé la coopérative. Durant ces cinq années, j'ai travaillé les vignes sans avoir à payer de fermage. J'ai seulement pris en charge les impôts fonciers et les intérêts sur l'argent avancé. J'ai ainsi pu me constituer une trésorerie. '