Trop, c'est trop. Le 30 mai, Christian Delpeuch, président de l'interprofession de Bordeaux, a dénoncé ' l'inertie ' des pouvoirs publics et ' la lâcheté et la démagogie ' des syndicats. Les premiers n'avaient toujours pas accordé les garanties promises pour l'emprunt de 60 Meuros, réalisé par le CIVB pour financer l'arrachage. Christian Delpeuch a dit qu'il ne se représenterait pas à la présidence de l'interprofession. Le 2 juin, le ministre de l'Agriculture lui a écrit pour dire qu'il regrettait sa décision et qu'il lui avait toujours ' apporté son soutien '.