L'oïdium est resté discret jusqu'à la fin mai. Cependant, des régions comme le Languedoc connaissent déjà d'importants dégâts.
Fin mai, la plupart des régions ne signalent le champignon que dans des parcelles à antécédents ou témoins. C'est le cas en Champagne, en Gironde, à Bergerac, dans le Gers et le Jura. Par contre, dans le Sud-Est et le Midi, l'inquiétude monte. ' On observe des symptômes depuis mi-mai. La situation est à surveiller car la pression est supérieure à la moyenne ', prévient Bertrand Bourgouin, du SRPV de Midi-Pyrénées. ' La pression mildiou diminue, mais parallèlement, l'oïdium augmente. Avec les amplitudes de températures et la réceptivité de la vigne, il va devenir un gros souci ', déclare Céline Vachon, de la chambre d'agriculture du Tarn.
' Nous avons assisté à un démarrage modeste avec le froid, explique Christophe Pueyo, du SRPV du Languedoc. Cependant, sur carignan, nous avons déjà des situations critiques avec des pertes de récolte ! Par contre, ceux qui ont démarré la protection assez tôt s'en sortent sans dommages. Maintenant, on espère de fortes chaleurs pour calmer le jeu. ' Même dans le Var, on est inquiet. ' On a des attaques sur grappes, décrit Mathieu Combier, de l'antenne viticole. La pression est importante, en particulier à cause des décalages de protection dus aux vents. On s'attend à une forte extériorisation. '