ImprimerQuand les personnes sont de bonne foi, on peut déplacer des montagnes !
En Saône-et-Loire, les vignerons avaient une certaine distance avec la MSA. A titre d'exemple, nous avions mis en place un numéro vert pour les éleveurs lors de la crise de la vache folle. Nous avons eu 620 appels en trois semaines. Nous avons renouvelé l'opération lors de la crise viticole : à peine 20 vignerons nous ont téléphoné. Il nous a donc fallu les toucher autrement, sur le terrain. Notre but est de trouver le meilleur confident entre la MSA et le vigneron en difficulté. Maintenant, ils viennent nous voir plus facilement.
Il faut absolument anticiper. Si un négociant vous annonce qu'il vous réglera avec quinze jours de retard et que le paiement des cotisations intervient entre temps, il faut appeler la MSA et expliquer la situation. Quand l'exploitant fait du préventif, la MSA l'accompagne. La MSA est encadrée par des textes de loi, mais nous essayons toujours de trouver une solution. Quand les personnes sont de bonne foi, on peut déplacer des montagnes...
Nous avons créé une charte d'alerte en cas de crise, qui regroupe 21 partenaires sur le département, dont les mairies, les organisations professionnelles, les assurances, différentes associations... Le but est de réagir avant que le problème soit grave. Quand un dossier nous est signalé, chacun s'engage à suspendre ses poursuites individuelles pour travailler de manière collective.
