Jérôme et Luc Chevalier broient, rognent, traitent et vendangent avec le 1096 TI. Ils sont satisfaits de sa puissance, de sa stabilité et de son confort.
Jérôme (à gauche sur notre photo) et Luc Chevalier, du Gaec des Perserons, à Charnay-lès-Mâcon (Saône-et-Loire), se sont équipés du 1096 TI de Bobard en 2003. Leur ancien enjambeur, également un Bobard, avait huit ans, et était juste en puissance et en débit, notamment pour les vendanges. Sans aucune hésitation, ils ont repris un Bobard : « Cela fait trente ans que nous travaillons avec cette marque, nous lui faisons confiance », s'exclament-ils de concert.
Ils souhaitaient un enjambeur polyvalent, donc amorti sur toute l'année. Comme ils réalisent de la prestation de services et ont des parcelles de différentes largeurs, ils avaient besoin d'une voie variable. De plus, ils recherchaient un engin sûr et fiable. Leur choix s'est arrêté sur le 1096 TI.
Ils en sont satisfaits : « Ce tracteur est plus puissant et plus stable que le précédent », explique Jérôme Chevalier, le plus jeune frère. Les 170 ch sont suffisants pour le travail à réaliser, même s'il souligne qu'avec le canon, dans leur parcelle à 40 %, « il faut bien ça ». La stabilité est bonne malgré un centre de gravité haut : le tracteur tient bien dans les pentes. Il est assez maniable, mais de toute façon, leurs tournières sont larges.
La cabine est confortable : chauffage, climatisation et siège pneumatique. Les deux viticulteurs y passent des journées de 15 h sans problème. Jérôme Chevalier souligne tout de même qu'elle pourrait être un peu plus grande et que le volant gêne pour descendre. Il aimerait que la commande pour les clignotants soit sur le volant, et non sur le tableau de bord. Il apprécierait que la cabine soit dotée d'un système de suspension, en plus des Silentbloc. La visibilité au sol ou sur les outils latéraux est satisfaisante, « mais lors des vendanges, nous rajoutons des caméras à l'arrière pour bien visualiser l'entrée dans le rang . » Les phares sont performants.
L'attelage et le dételage de la tête de récolte sont simples. Cette première opération prend 2 h tout compris. Les outils se fixent eux aussi rapidement, mais les frères Chevalier préfèrent travailler à deux tracteurs afin de dételer moins souvent.
Ils ne font pas tourner le 1096 au maximum pour faire des économies de fioul. C'est un engin qui consomme normalement vu sa puissance. La capacité du réservoir est bonne. Le débit hydraulique du 1096 est largement suffisant, et les sorties sont bien disposées.
Luc et Jérôme Chevalier trouvent ce tracteur lourd, mais cela ne leur pose pas de problème : « Nous enherbons la bande de roulement, cela limite donc les tassements. Et comme ce tracteur est puissant, nous faisons plus de rangs à la fois . »
Les frères Chevalier n'ont pas choisi de pneus basse pression, car ils privilégient la stabilité, notamment sur les parcelles caillouteuses.
Ils font le maximum d'entretien eux-mêmes. Ils vidangent et changent le filtre à huile toutes les 250 h, et celui à gasoil toutes les 500 h. Les filtres ne sont pas faciles à atteindre avec les porte-outils. Du coup, cet inconvénient les oblige à faire concorder leurs remplacements avec un changement d'outil. Ils n'ont eu aucun problème avec le 1096 TI. Il y a juste un petit souci au démarrage : il faut mettre l'accélérateur à fond, sinon, le tracteur démarre, puis cale.