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Centre Des prix plus attractifs

La vigne - n°183 - janvier 2007 - page 0

Les ventes de vins du Centre-Loire progressent et le sancerre blanc retrouve un niveau de prix plus attractif pour le négoce.

Lors de la campagne 2005-2006, les ventes de vins du Centre-Loire (hors pouilly-fumé et pouilly-sur-loire) ont atteint 208 175 hl, soit + 9 % par rapport à la campagne précédente. Avec 158 501 hl, celles de Sancerre, l'appellation principale, ont pris 10 %. Mais « lors de la campagne précédente, nous avions manqué de vin, car nous avons commercialisé le millésime 2003 issu d'une petite récolte. C'est logique que les ventes aient augmenté cette année, nous avions plus de disponibilités avec le millésime 2004 », tempère Denis Vacheron, président de l'Union viticole sancerroise. Le bon niveau de vente du sancerre blanc s'explique aussi par le retour d'un prix plus attractif à 4,35 euros/l sur le marché du vrac. « Cela a relancé l'intérêt du négoce pour cette AOC », explique Benoît Roumet, directeur du Bureau interprofessionnel des vins du Centre. Et fin 2006, cette tendance favorable se maintenait.

Les ventes des satellites de Sancerre sont aussi en forme : Menetou-Salon, Quincy, Reuilly et Châteaumeillant ont progressé respectivement de 2, 10, 8 et 2 %. Seuls les Coteaux du Giennois chutent de 5 %.
Cette dynamique des vins du Centre résulte de leur bonne tenue sur le marché français. Ce dernier s'est même redéveloppé pour Menetou-Salon, Quincy ou Reuilly. Mais ce sont surtout les marchés étrangers qui tirent la demande, avec + 9 %. Aujourd'hui, 43 % des ventes de vins du Centre-Loire se font à l'exportation. Elles sont même de 53 % pour Sancerre. Les trois marchés les plus dynamiques sont la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la Belgique. L'exportation des rosés a augmenté de 16 % et dépasse celle des rouges.
« Beaucoup d'entreprises se démènent. En plus, il y a une bonne entente entre les vignerons et les négociants », justifie Benoît Roumet.
Seule ombre au tableau : les stocks augmentent. Ce n'est pas un souci pour les blancs. « Pour Sancerre, cela permet d'avoir un peu d'avance en cas de coup dur », pose Denis Vacheron. Par contre, pour les rouges, « le marché français est plutôt atone et on en exporte peu », constate Benoît Roumet. Le BIVC va s'atteler à mieux les faire connaître.

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