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GUIDE PHYTOS - DÉSHERBAGE

Herbicides Faites le bon choix

La vigne - n°201402 - février 2014 - page 72

L'éventail des désherbants est large. Chaque matière active a ses points forts et ses points faibles. Beaucoup d'entre elles font l'objet de restrictions d'utilisation. Voici ce qu'il convient de savoir pour les choisir à bon escient.
DE PLUS EN PLUS DE DÉSHERBANTS sont frappés de restriction d'utilisation. Récemment, le flazasulfuron a été interdit en plein. © C. WATIER

DE PLUS EN PLUS DE DÉSHERBANTS sont frappés de restriction d'utilisation. Récemment, le flazasulfuron a été interdit en plein. © C. WATIER

DEPUIS 2013, l'utilisation du glufosinate d'ammonium est limitée à 750 g de matière active par hectare et par passage, et à deux applications par an. © C. WATIER

DEPUIS 2013, l'utilisation du glufosinate d'ammonium est limitée à 750 g de matière active par hectare et par passage, et à deux applications par an. © C. WATIER

EN PRÉLEVÉE

Le flazasulfuron

Cette molécule de prélevée pénètre dans les adventices par voie racinaire mais aussi par voie foliaire. Elle possède en effet une action de postlevée.

Son efficacité et sa persistance sont peu dépendantes des conditions climatiques. Elle est déconseillée sur les sols superficiels et calcaires. Désormais, elle n'est autorisée qu'en application localisée sous le rang (largeur désherbée de 30 à 50 % selon l'écartement et le matériel de pulvérisation).

Produit : Katana.

Spectre : Efficace sur amarante, chénopode, épilobe, érigéron, ray-grass et stellaire. Peu ou pas efficace sur laiteron, pâturin, morelle noire et véronique. Limite sur séneçon, selon la chambre d'agriculture du Maine-et-Loire.

Stratégies conseillées : Utilisé en sortie d'hiver à la dose de 150 à 200 g/ha, Katana peut empêcher la pousse des mauvaises herbes jusqu'aux vendanges. Il est possible de l'utiliser après le débourrement. Mais dans ce cas, il faut attendre le stade boutons floraux apparents pour intervenir.

La chambre d'agriculture de l'Aude le conseille en stratégie de passage unique (en association avec un postlevée) avant le débourrement ou en stratégie mixte (deux passages dont l'un avec un prélevée à dose réduite) en premier ou second passage.

La chambre d'agriculture du Maine-et-Loire préconise une application de mars à mai. En cas de présence d'adventices au moment du traitement, il faut l'associer avec un herbicide foliaire à base de glyphosate ou d'aminotriazole.

La flumioxazine

Cette matière active détruit les mauvaises herbes lors de leur levée. Elle s'applique uniquement avant le débourrement de la vigne, sur des vignes de plus de quatre ans et une seule fois par an.

Classé T (toxique), le produit qui la contient ne peut pas être mélangé à d'autres. Il ne doit pas être utilisé dans les vignes dont les bourgeons fructifères sont situés à moins de 40 cm du sol pour limiter les risques d'éclaboussure de l'herbicide sur les jeunes organes en cas de pluie violente. Sur les vignes ayant des coursons de rajeunissements, il doit être positionné au plus tard trois semaines avant le débourrement.

Produit : Pledge/Rami.

Spectre : Graminées (ivraie raide, sétaire, pâturin annuel, panic pied-de-coq...) et dicotylédones (amarante, chénopode, épilobe, géranium, laiteron, mercuriale, morelle...). Peu efficace sur liseron des champs, érigéron, renouée des oiseaux, rumex crépu et séneçon.

Stratégies conseillées : La flumioxazine s'applique uniquement en prédébourrement. Si des adventices sont présentes sur la parcelle, il faut appliquer un herbicide foliaire systémique pour les éliminer avant de positionner Pledge ou Rami.

L'isoxaben

Ce désherbant contrôle les levées échelonnées des adventices, notamment celles des dicotylédones. Sa persistance varie entre deux et cinq mois. Il se fixe dans les dix premiers centimètres du sol et agit sur les plantules en cours de germination, en résistant au lessivage. Il peut s'utiliser une fois par an sur des vignes installées, des plantiers ou en pépinière.

Produit : Cent 7.

Spectre : Efficace sur coquelicot, crucifère, laiteron rude, liseron des champs (graines), matricaire, pourpier, myosotis, rumex (graines) et véronique. Peu ou pas efficace sur érigéron, laiteron des champs, séneçon et chardon. Limite sur géranium. Ne peut agir sur les adventices pluriannuelles, vivaces et ligueuses et celles déjà germées.

Stratégies conseillées : Cent 7 est à appliquer entre janvier et fin avril début mai, sur un sol humide et rappuyé, en période de pluies. Sur vignes adultes, il peut être utilisé avec un herbicide de postlevée. En cas de risque de levée de graminées, il peut être associé à un herbicide à base d'oryzalin (Surflan) ou de pénoxsulame (Boa), sous réserve d'éviter les projections de produit pendant le débourrement. En stratégie mixte, la chambre d'agriculture de l'Aude conseille de l'appliquer en premier ou second passage. En passage unique, elle recommande de l'utiliser avant débourrement.

Isoxaben et aminotriazole

Cette association d'un antigerminatif et d'un foliaire à action systémique est rapidement absorbée par les feuilles. Elle doit être positionnée au niveau des graines et nécessite un sol humide et des pluies pour être pleinement efficace. Elle ne peut pas être utilisée sur jeunes plantations en sols filtrants, ni être en contact avec les feuilles, les bois non aoûtés et les bourgeons.

Produit : Nabega.

Spectre : En prélevée, efficace sur amarante, chénopode, crucifère, géranium, laiteron, matricaire, morelle, mouron, pourpier, trèfle, véronique et vesce. Peu efficace sur épilobe, érigéron, séneçon, graminées estivales et ray-grass. En postlevée, peu efficace sur renoncule, rumex et ray-grass.

Stratégies conseillées : À appliquer de préférence de février à mi-mars à la dose de 13 à 18 l/ha. Le produit est utilisable jusqu'à mi-avril à la dose de 18 l/ha. La chambre d'agriculture du Tarn recommande de l'utiliser en association de pré ou postlevée.

L'oryzalin

Dotée d'une longue durée d'action, cette matière active empêche la germination des graminées et des dicotylédones annuelles. Elle peut être utilisée sur jeunes vignes dès la plantation. Elle s'applique seule ou en mélange, en association avec d'autres herbicides de post ou de prélevée. Elle ne doit pas être utilisée sur les sols dont le taux de matière organique est supérieur à 5 %.

Produit : Surflan.

Spectre : Efficace sur ray-grass, pâturin, sétaire, stellaire, chénopode, digitaire, amarante, panic, pourpier et renouée des oiseaux. Peu ou pas efficace sur laiteron, érigéron, crucifère, épilobe, morelle et séneçon.

Stratégies conseillées : Surflan s'applique de janvier à juin, sur un sol propre et bien rappuyé. Sur jeunes vignes, il est à utiliser en prédébourrement. Il est possible de l'associer à de l'isoxaben (Cent 7) ou à du penoxsulam (Boa). Si des adventices sont déjà levées au moment du traitement (même au stade plantules), Surflan peut être appliqué avec un herbicide de postlevée. En stratégie de passage unique, la chambre d'agriculture de l'Aude le conseille avant débourrement, en premier ou second passage en stratégie mixte et en tous les cas sur un sol humide.

L'oxyfluorfène

Cet herbicide agit sur les dicotylédones et sur les graminées annuelles. Utilisable sur tous types de sol, il détruit par voie foliaire au moment de leur levée les plantules des adventices et celles déjà sorties.

Classé T, il ne peut être utilisé que de façon précoce, au moins un mois avant le débourrement, sur des vignes dont les bourgeons sont au moins à 40 cm du sol. Il n'est pas utilisable en mélange, ni sur les jeunes vignes de moins de trois ans. Les complants doivent être protégés par des manchons pendant toute la saison. Il est limité à une seule application par saison.

Produit : Goal 2 E.

Spectre : Efficace sur chénopode, véronique, amarante, épilobe, érigéron, laiteron, renouée, mercuriale et pissenlit. Peu ou pas efficace sur digitaire sanguine, ray-grass et panic. Insuffisant sur liseron, paturin et séneçon selon la chambre d'agriculture du Maine-et-Loire.

Stratégies conseillées : Goal 2 E est à appliquer à basse pression (1 à 1,5 bar) en jets à grosses gouttes. La chambre d'agriculture de l'Aude le préconise en stratégie de passage unique avec un postlevée et avec des réserves en premier passage en stratégie mixte.

La propyzamide

Cette molécule agit sur les graminées hivernales (plantes levées et graines en germination). Elle est utilisable par temps de gel ou en conditions très humides. Elle peut être appliquée sur jeunes vignes, dès la première année, et sur vignes complantées.

Produit : Kerb Flow.

Spectre : Ray-grass, pâturin, vulpin, brome, fétuque, coquelicot, stellaire et véronique.

Stratégies conseillées : Kerb Flow s'applique de novembre à février. En présence de graminées hivernales et de dicotylédones, il faut l'utiliser avec un herbicide foliaire. La chambre d'agriculture de l'Aude le conseille avec un prélevée en passage unique et avec des réserves en premier passage précoce uniquement en stratégie mixte.

Propyzamide et oxyfluorfène

Cette association offre un large champ d'activité. Elle détruit de nombreuses graminées annuelles et les plantules des dicotylédones. Elle ne peut pas être appliquée entre le débourrement et le stade grappes visibles. Les bourgeons doivent être situés à plus de 40 cm du sol. Elle est limitée à une application par an. Les complants doivent être protégés.

Produit : Émir/Sheik.

Spectre : Efficace sur pâturin, panic crête-de-coq, ray-grass, fumeterre, gaillet, carotte, morelle, pourpier, renouée des oiseaux, véronique et laiteron. Peu efficace sur mercuriale, séneçon, érigéron et chénopode.

Stratégies conseillées : Émir ou Sheik est à appliquer avant le débourrement ou entre le stade grappes visibles et la floraison. Il peut être associé à Boa. La chambre d'agriculture du Maine-et-Loire recommande de l'appliquer avec 300 litres d'eau par ha. La chambre d'agriculture de l'Aude le conseille en stratégie de passage unique avant le débourrement et en stratégie mixte en premier ou second passage.

Le pénoxsulame

Il agit par contact sur la jeune plantule qui émerge du sol. Cet antidicotylédones promet une persistance d'action de deux à trois mois à faible dose. Il s'applique sur des vignes de plus de trois ans, en association avec un herbicide à action foliaire.

Produit : Boa.

Spectre : Efficace sur amarante, chénopode, séneçon et mercuriale.

Stratégies conseillées : À appliquer jusqu'au stade boutons floraux agglomérés, en l'absence de rejets au sol (pampres), avec un herbicide foliaire ou un antigerminatif (Sheik/Émir, Surflan, Cent 7). La chambre d'agriculture de l'Aude le recommande en stratégie de passage unique avec un prélevée ou en stratégie mixte en deuxième passage avec un postlevée.

La pendiméthaline

Elle agit contre les graminées et les dicotylédones et permet de maîtriser les levées échelonnées. Elle s'utilise en prédébourrement, uniquement sur le rang, sur des vignes de plus de quatre ans. Le sol doit être humide ou une pluie doit être annoncée dans les jours suivants son positionnement. Elle ne doit pas être appliquée sur sol maigre, ni dans les vignes où les bourgeons des rameaux sont à moins de 25 cm du sol. Si les bourgeons sont situés entre 25 et 40 cm du sol, les applications doivent être arrêtées trois semaines avant le débourrement.

Produit : Prowl 400.

Spectre : Efficace sur amarante, chénopode, coquelicot, mercuriale, morelle, mouron, renouée, véronique, panic, pâturin, sétaire et digitaire. Peu efficace sur érigéron et renoncule.

Stratégies conseillées : Prowl est à appliquer en février-mars et peut s'utiliser en programme avec d'autres herbicides. En présence d'adventices levées lors du traitement, on peut l'appliquer avec un herbicide foliaire. La chambre d'agriculture de l'Aude le conseille en passage unique avec un postlevée un mois avant débourrement et recommande de l'éviter en stratégie mixte, car le risque de phytotoxicité est important en cas d'application tardive.

EN POSTLEVÉE

Pyraflufen-éthyl et glyphosate

Cette association possède un double mode d'action. Le pyraflufen-éthyl agit rapidement et à faible dose par action de choc sur dicotylédones et graminées. Le glyphosate agit plus lentement après avoir été véhiculé par la sève dans toute la plante. L'association est utilisable sur des vignes âgées de plus de deux ans. Son application est à effectuer sur des adventices non stressées. Lors du traitement, il faut éviter tout contact avec les parties vertes de la vigne. Après un épamprage, un rognage, un relevage et un attachage, attendez dix à quinze jours pour l'appliquer. Ne pas la pulvériser par temps de pluie et sur sols drainés.

Produit : Guild/Vertical.

Spectre : Menthe, pâturin, renoncule, chardon, chénopode, coquelicot, amarante, mercuriale, morelle, séneçon, panic et ray-grass. Peu ou pas efficace sur chiendent, prêle, renouée des oiseaux, érodium et géranium.

Stratégies conseillées : Peut être appliquée en stratégie mixte, séquentielle (produit foliaire et prélevée en double application) ou tout foliaire. La chambre d'agriculture du Maine-et-Loire conseille de l'utiliser de la fin d'hiver au printemps, avec un volume de bouillie de 100 à 200 l/ha et précise que son action est ralentie par temps froid.

L'aminotriazole

Cette substance est dotée d'une action foliaire systémique multisites limitant les risques de résistances. Active sur un large spectre, cette matière active constitue une solution alternative pour gérer les inversions de flore. Sa persistance d'action peut aller jusqu'à trois mois. Elle s'utilise sur des vignes de plus de deux ans. Son efficacité est ralentie par temps froid, mais une bonne hygrométrie facilite sa pénétration. Attention, l'apport annuel d'aminotriazole est limité à 3 600 g/ha.

Produit : Amitril Uno, Diazole TL, Weedazol...

Spectre : Très efficace contre jeune amarante, épilobe, érigéron, géranium, morelle, jeune carotte, véronique, morelle, pâturin, mercuriale... Peu efficace contre le ray-grass développé.

Stratégies conseillées : À appliquer de l'automne au printemps. Peut être utilisée en sortie d'hiver puis en un deuxième passage pour contrôler les adventices estivales annuelles et vivaces. La chambre d'agriculture de l'Aude la conseille en passage unique avec un prélevée, en stratégie mixte ou en tout foliaire. Celle du Maine-et-Loire le recommande en sortie d'hiver.

Le glufosinate d'ammonium

Il agit par absorption foliaire sur un large spectre de plantes. Il peut constituer une solution de remplacement aux résistances rencontrées avec d'autres produits. Son délai avant récolte, seulement quatorze jours, rend possible son utilisation en désherbage tardif. Il reste efficace par forte chaleur, mais nécessite un délai de trois heures sans pluie après le traitement.

Classé toxique, il ne peut pas être mélangé à un autre herbicide. Il ne peut servir que pour le désherbage en bande ou l'épandage ponctuel. Son utilisation est limitée à 750 g de matière active par hectare et par passage et à deux applications maximum par an.

Produit : Basta F1.

Spectre : Efficace contre folle avoine, vulpin, pâturin, brome, panic, sétaire, digitaire, ray-grass, mouron, laiteron, séneçon, gaillet gratteron, chénopode, épilobe, géranium, lamier pourpre, véronique, érodium, pissenlit, vesce et autres fabacée, renouée, amarante, liseron et chiendent.

Stratégies conseillées : Cet herbicide est à utiliser au printemps et en été. La chambre d'agriculture de l'Aude le préconise dans le cadre d'une stratégie tout foliaire. Celle du Tarn conseille de l'appliquer plutôt le soir avec une bonne hygrométrie.

Le glyphosate

Cet herbicide foliaire systémique peut s'utiliser toute l'année, mais à des doses différentes selon les espèces visées et leur développement, et surtout pas en cas de pluie imminente. Il est nécessaire d'appliquer la bonne dose pour prévenir les risques de résistances, un phénomène déjà apparu sur ray-grass et érigéron. Le glyphosate doit aussi être utilisé en association ou en alternance avec des herbicides à mode d'action différent.

Pour obtenir de bons résultats, il faut l'appliquer quand l'hygrométrie est supérieure à 70 % et entre 12 et 25°C. L'utilisation du glyphosate est limitée à 1 440 g de matière active par ha et par an pour les annuelles, 2 160 g pour les bisannuelles et à 2 880 g pour les vivaces par taches.

Produit : Nombreux.

Spectre : Efficace sur graminées et dicotylédones.

Stratégies conseillées : Ces herbicides peuvent être utilisés en sortie d'hiver avant le débourrement, au printemps sur herbes annuelles et bisannuelles et en automne. La chambre d'agriculture du Maine-et-Loire les conseille de la fin d'hiver au printemps, avec un volume de bouillie de 100 à 200 l/ha en plein. Celle de l'Aude les préconise pour toutes les stratégies. La chambre d'agriculture du Tarn recommande de les appliquer avec des buses antidérive ou un adjuvant limitant la dérive.

QUOI DE NEUF? QUATRE HOMOLOGATIONS EN ATTENTE

- Un herbicide d'origine naturelle a été mis au point par Alidad Invest/Vitivista et pourrait être homologué prochainement. Il s'agit d'un produit à base d'huiles végétales agissant par contact sur jeunes adventices, avec un effet défanant et dessicant. Baptisé pour le moment VVH 86 086, il est destiné à être utilisé en complément du travail du sol.

- Belchim attend aussi l'homologation de deux nouveaux herbicides prêts à l'emploi « apportant synergie et large spectre grâce à l'association du flazasulfuron et du glyphosate ». Il annonce un autre désherbant associant carfentrazone-éthyl et glyphosate et « permettant un contrôle rapide et efficace des adventices difficiles ».

- De Sangosse devrait également lancer une association de glyphosate et de diflufenicanil, une molécule utilisée en grandes cultures.

Épamprage chimique : rapide et économique

L'épamprage est nécessaire pour favoriser un bon état sanitaire. Il permet aussi de limiter le risque de phytotoxicité des désherbants systémiques appliqués sous le rang. Selon l'IFV, l'épamprage chimique revient entre 84 et 99 €/ha quand un épamprage manuel demande 10 heures de travail par ha pour un coût estimé de 124 €/ha. Quant à l'épamprage mécanique, il peut coûter jusqu'à 130 €/ha. « L'application d'un produit d'épamprage doit être réalisée sur des pampres de 30 à 40 cm de long, entre la mi-mai et début juin dans le Sud-Ouest », explique l'IFV. Un second passage peut être nécessaire sur merlot ou cabernet sauvignon. Les produits homologués pour l'épamprage sont à base de glufosinate d'ammonium, de diquat ou de carfentrazone éthyl (Spotlight). Mais une nouvelle molécule vient d'arriver sur le marché, le pyraflufen-éthyl, proposée par Philagro avec son produit Guerrier. « Il s'utilise à faible dose et agit rapidement par contact en bloquant la photosynthèse des pampres. Il provoque le dessèchement des feuilles et des tiges des rejets de la vigne », détaille la firme.

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