« Les chefs d'exploitation ou d'entreprise agricole soumis au régime réel d'imposition peuvent demander à verser, en complément des cotisations appelées au titre de l'année en cours, un à-valoir sur le montant des cotisations exigibles l'année suivante. Cet à-valoir ne peut excéder 50 % du montant des dernières cotisations appelées », indique la loi de modernisation agricole votée en juillet. Nicolas Sarkozy avait annoncé cette mesure en juin dernier, destinée à lisser le revenu des exploitants, les bonnes années. La profession aurait préféré le calcul des cotisations sur l'année N, ce que le gouvernement a refusé.