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Le nom de la nouvelle entreprise n'est pas arrêté mais devrait conserver la marque établie, Bestheim. © C. REIBEL
Le 5 octobre, par un vote unanime de leurs conseils d'administration, Bestheim, à Bennwihr (Haut-Rhin), et la coopérative d'Obernai (Bas-Rhin) ont fusionné, donnant naissance au nouveau leader des vins d'Alsace.
Les deux entités regroupent 1 336 ha d'apports directs et achètent 480 ha de raisin pour un chiffre d'affaires consolidé de 56 millions d'euros. Leur potentiel de vente s'élève à 18,5 millions de bouteilles par an, contre 15 millions au précédent numéro un, Arthur Metz, filiale du groupe Grands chais de France. Elles sont surtout présentes en grande distribution où leurs gammes sont complémentaires. Le nom de la nouvelle entreprise n'est pas arrêté, mais elle devrait conserver la marque la plus établie, Bestheim.
La cave d'Obernai cédait depuis plusieurs années des vins de base à Bestheim venant alimenter un segment crémant en expansion (5 millions de cols par an). Ce marché n'a pas complètement sorti la cave d'Obernai d'une situation financière qui s'était dégradée au début des années 2000.
En 2005, elle avait obtenu un effort de ses 500 apporteurs. Ces derniers avaient accepté d'être rémunérés seulement à 80 % du prix interprofessionnel constaté, avec un complément selon le résultat de l'année. En 2010, pour se renflouer, la coopérative avait cédé son bijou de famille, les 14 ha du clos Sainte-Odile qu'elle possédait à Obernai. Mais cela n'a visiblement pas suffi à préserver son indépendance.
