Ces dernières années ont vu l'essor des suremballages : étui à fenêtre, coffret cadeau, caisse en bois, tube de présentation… L'Agev (Association générale des entreprises vinicoles) a demandé aux fraudes quelles règles d'étiquetage s'y appliquent. Réponse : tous les suremballages qui ne sont pas dissociables de la bouteille vendue (étui, coffret…) doivent comporter les mentions obligatoires. Les fraudes auraient pu considérer que le consommateur en mal d'information peut toujours sortir la bouteille de son étui. Eh bien non ! Elles n'ont pas pris cette option. Pour elles, il faut que les mentions obligatoires soient directement au contact visuel du consommateur sans qu'il ait à opérer la moindre manipulation. Cette doctrine les conduit à préciser que si le suremballage comporte une fenêtre et que celle-ci permet de voir toutes les mentions obligatoires figurant sur l'étiquette, alors il n'est pas nécessaire de réimprimer les fameuses mentions. Heureusement, les fraudes ont donné une réponse moins pointilleuse au sujet des caisses et cartons de transport. Pour ces conditionnements, il n'y a pas lieu de reporter les mentions obligatoires de l'étiquetage car ils ne sont pas destinés à être vendus au consommateur. La filière respire ! Quoi qu'il en soit, elle retiendra que mettre en valeur ses bouteilles est un art qui nécessite sens de l'esthétique et maîtrise… juridique.