À l'aveugle, les consommateurs ne voient pas de différence entre un vin à 15 % vol. et le même vin désalcoolisé de 2 degrés. C'est le résultat d'une étude d'Inter-Rhône auprès d'un panel d'Avignonnais. L'anonymat levé, ces mêmes personnes préfèrent le vin le plus alcoolisé et sont prêtes à le payer plus cher. « Le public local, habitué à nos vins, n'est pas demandeur de vins moins alcoolisés », observe l'interprofession. Ce n'est pas le cas des consommateurs nord-européens.