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ACTUS - RÉGIONS

BORDEAUX Prêt pour Vinexpo Asia

Colette Goinère - La vigne - n°242 - mai 2012 - page 14

Un viticulteur habitué à exposer au salon Vinexpo Asia explique comment il s'est préparé à la prochaine édition qui a lieu fin mai.

Laurent Dubois est prêt. Début avril, il a adressé quarante invitations ciblées à des importateurs et à des clients potentiels à Singapour, à Taïwan, en Corée du Sud, au Vietnam et au Japon. À la fin du mois, il a fait partir à Hong Kong une palette contenant soixante bouteilles et une centaine de plaquettes en anglais présentant ses vins et sa propriété dirigée par sa famille depuis neuf générations. Une histoire dynastique comme les Chinois en raffolent !

Du 29 au 31 mai, Laurent Dubois, à la tête du château Les Bertrands, à Reignac (Gironde), exposera au salon Vinexpo Asia à Hong Kong. Il y partagera un stand de 15 m2 avec un producteur de beaujolais et un producteur de châteauneuf-du-pape, soit une dépense pour chacun de 6 000 euros, sans compter le billet d'avion ni les frais d'hôtel. Secrets de France, leur importateur, a également déboursé 10 000 euros pour habiller le stand.

100 000 bouteilles écoulées par an en Chine

Laurent Dubois a déjà participé aux deux précédentes éditions. « Lors du premier Vinexpo Asia, j'avais enchaîné des rendez-vous. Mais cela n'a pas été suivi d'effet. Nous avions affaire à de riches marchands de bijoux ou de chaussures qui ne connaissaient rien au vin », se souvient-il. Cette fois, il attend « la confirmation d'un marché très porteur ».

De fait, il y a cinq ans, ce viticulteur n'enregistrait pas une seule commande en Chine. Depuis, il y écoule 100 000 bouteilles par an. Pour parvenir à ce résultat, il n'a pas ménagé sa peine : missions avec Ubifrance, salons et rencontre d'importateurs. Il y a quatre ans, il décroche un premier marché. Depuis, son expérience s'est forgée. « J'ai appris à ne pas m'enflammer. Des Chinois font miroiter de grosses quantités de vins. Ils négocient les prix et ensuite ils n'achètent pas le volume annoncé », explique-t-il. Mais il a fini par trouver des acheteurs « sérieux ».

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