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ACTUS - FRANCE

Coup de vent à Bruxelles

Aurélia Autexier - La vigne - n°242 - mai 2012 - page 24

DROITS DE PLANTATION - La première réunion du groupe à haut niveau a rappelé aux opposants à la libéralisation que rien n'est encore gagné.
Les opposants à la libéralisation ont peu apprécié les sous-entendus du commissaire européen Dacian Ciolos. © P. PARROT

Les opposants à la libéralisation ont peu apprécié les sous-entendus du commissaire européen Dacian Ciolos. © P. PARROT

Ceux qui pensaient que la constitution d'un groupe à haut niveau (GHN) sur le vin signifiait, à terme, le maintien des droits de plantation ont vu leur enthousiasme sévèrement refroidi lors de la première réunion du groupe à Bruxelles, le 19 avril. Dans son discours d'introduction (voir notre article daté du 19 avril sur www.lavigne-mag. fr), le commissaire européen à l'Agriculture Dacian Ciolos n'y est pas allé de main morte, rappelant aux membres du GHN qu'on ne peut « pas construire l'avenir de la filière viticole avec des outils des années soixante-dix qui ont montré leurs limites » et que « les droits de plantation tels qu'ils fonctionnent n'empêchent ni la surproduction, ni la sous-plantation ».

Une sortie qui n'a pas été du goût d'Efow, la fédération européenne des vins à origine, dont la Cnaoc est membre. « La Commission devrait faire preuve d'écoute et de respect lorsque quinze États membres, représentant % de la production (...), et le Parlement européen s'expriment sur l'avenir du secteur », considère Efow dans un communiqué. Autre critique émise : aucune obligation de résultat n'a été assignée au GHN.

Le négoce reste ferme

Thierry Coste, le président du Copa-Cogeca, organisation représentative de la coopération, a rappelé qu'il fallait agir « sans délai » et défendre « le maintien des droits de plantation pour tous les types de vin ».

Du côté du négoce, le Comité européen des entreprises du vin (CEEV), auquel l'Agev (Association générale des entreprises vitivinicoles) adhère, s'est montré très ferme. Pour le CEEV, « le secteur du vin a besoin d'outils adaptés pour la régulation économique, incluant la gestion des plantations, mais sans se limiter à cet unique aspect ». Prochaine réunion : début juillet.

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