ImprimerLe 15 avril, le gouvernement a lancé les consultations sur la future loi d'avenir agricole qu'il espère présenter en septembre. Le sujet a donc été à l'ordre du jour du congrès de la Cnaoc, le 23 avril, à Reims (Marne). Avec cette loi, la confédération des syndicats d'AOC veut renforcer la lutte contre la contrefaçon. Elle souhaite que les ODG puissent imposer un système d'authentification de leurs vins par le biais des cahiers des charges.
Capsule ou étiquette de garantie
Tous les metteurs en marché devraient alors apposer une étiquette ou une capsule sur leurs bouteilles garantissant leur authenticité par un code alphanumérique unique et un hologramme infalsifiable. La conseillère viticole du ministre de l'Agriculture, invitée au congrès, a pris bonne note de cette demande dont la mise en place suppose la tenue d'une comptabilité matière à l'échelle des appellations.
Autre invité au congrès, Luc Berlottier, chef de bureau à la Commission européenne, a sans doute été surpris d'avoir dû réexpliquer pourquoi la Commission a autorisé les vins de cépage sans indication géographique en 2008.
C'est lors d'une table ronde sur l'évaluation de cette réforme que cette nouvelle catégorie de vins a été critiquée pour ne pas avoir amélioré les revenus des producteurs et pour avoir permis des dérives du fait que les rendements sont illimités.
Luc Berlottier a répété qu'il s'agissait « d'offrir une possibilité supplémentaire aux producteurs de répondre à la demande des marchés ».
