Les responsables de l'Association des viticulteurs d'Alsace (Ava) n'ont guère goûté le dossier que « L'Express » a consacré à leur vignoble dans son édition du 28 août 2013. L'Ava y est accusée de s'être tue alors qu'elle « connaissait la fragilité » du négociant Lucien Albrecht plusieurs mois avant sa mise en redressement judiciaire en septembre 2012. Les dirigeants de l'Ava ont bondi à la lecture d'une phrase. Elle fait dire à un « observateur de la filière » que l'association voulait « étouffer l'affaire pour ne pas entacher [son] centenaire [fêté en juillet 2012] ». L'Ava juge ces propos faux et inadmissibles. Mi-septembre, elle a confié le dossier à son avocat qui doit déposer plainte en diffamation.