Une cinquantaine de viticulteurs frappés par la grêle en août projettent de se regrouper au sein d'une association. « Les mesures proposées par les pouvoirs publics sont dédiées à ceux qui sont assurés. Nous avons été grêlés à 85 %, mais pour nous, il n'y a rien. », confie Françoise Cardoso, du château Haut Beynat (15 ha, AOC Castillon). Loïc de Roquefeuil (château de Castelneau, 30 ha dans l'Entre-deux-Mers), qui a perdu toute sa récolte, milite pour cette association exigeant l'exonération de charges sociales pour « garder le personnel », l'annulation pendant trois ans des cotisations du CIVB, « le temps qu'on se remette à flot », et la possibilité de revendre du vin sans prendre le statut de négociant.