Après une enquête réalisée en 2012, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a établi « que les membres du Comité interprofessionnel des vins de Savoie et du Syndicat régional des vins de Savoie avaient, depuis 2009, mis en oeuvre une action concertée visant la diffusion d'informations relatives à des prix planchers ». L'enquête fait état de deux pratiques interdites : « La fixation artificielle d'un prix minimum d'achat de l'hectolitre aux viticulteurs » et « l'élaboration commune d'une grille de prix minimums (...) en vrac ou en bouteilles ». La DGCCRF a demandé aux deux organisations d'y mettre fin et « d'informer leurs membres du caractère illicite de toute pratique de concertation tarifaire ». Elles ont obtempéré. « L'administration interdit la mise en avant de prix planchers de vente, reconnaît Pierre Viallet, le président de l'interprofession. En revanche, rien ne nous empêche de diffuser de l'information sur les coûts de production. De même, nous pouvons communiquer sur des prix de marché constatés, ce que nous allons faire. »