Le 12 mars, le peloton de la course cycliste Paris-Nice s'est frotté pour la première fois aux pentes (avec des passages à 25 %) du mont Brouilly. Au programme : trois kilomètres d'ascension, commençant dans l'appellation Brouilly, au pied du mont, et se terminant dans l'AOC Côte-de-Brouilly.
Pour l'union de ces deux appellations, ce passage constitue un événement, comme l'explique son président Michel Trichard. « L'organisateur de la course, ASO, voulait savoir si nous étions intéressés pour créer une animation. Il était évident que oui. Nous voulions tirer parti de l'événement pour faire parler de nous. »
Prochaine étape : le Tour de France. Le jour J, les vignerons ont installé un stand de dégustation au sommet du mont Brouilly pour les spectateurs et offert des lots de bouteilles aux trois coureurs qui ont passé le sommet en tête.
Mais comment communiquer autour des crus lors d'un événement sportif sans subir les foudres de la loi Évin ? « Pour cela, nous avons utilisé notre marque Pays des Brouilly, qui regroupe nos deux crus mais aussi les six communes où ils sont produits, indique Franck Tavian, le secrétaire du syndicat. Nous l'avons écrite en bottes de paille au milieu des vignes afin que les hélicoptères de la télévision la filment. »
Cette marque a été créée en 2009 au moment de la fusion des deux crus. Les vignerons peuvent l'utiliser (sur les cartons par exemple), comme les communes. « Elle a fédéré les gens. Nous allons l'installer à l'entrée des communes. En plus, le Tour de France passera au pied du mont cet été », poursuit Franck Tavian. Encore une occasion de se faire remarquer !