À l'issue du prononcé du délibéré, mercredi 4 juin, tout le monde était satisfait. Le tribunal correctionnel d'Angers (Maine-et-Loire) a déclaré Olivier Cousin coupable d'avoir utilisé l'appellation Anjou sur des bouteilles de vin de France. Mais il l'a dispensé de peine et relaxé pour les infractions d'étiquetage. Olivier Cousin devra seulement verser un euro symbolique à l'Inao et à la Fédération viticole de l'Anjou, parties civiles dans cette affaire. Ce viticulteur, qui exploite 4,5 ha en biodynamie à Martigné-Briand (Maine-et-Loire), avait indiqué « Anjou Olivier Cousin » sur ses étiquettes de vin de France. La Fédération viticole de l'Anjou (ODG) lui avait demandé d'arrêter. Ce qu'il n'a pas fait. Les fraudes avaient alors opéré un contrôle, relevant de nombreux autres problèmes d'étiquetage (absence de numéro de lot, du logo femme enceinte, etc.).