Le 14 mai, la cour d'appel de Colmar (Haut-Rhin) a relaxé les 54 faucheurs d'OGM qui, en 2010, avaient détruit une parcelle de vigne modifiée pour résister au court-noué. Selon la cour, il y a eu « une erreur manifeste des risques inhérents » à cette expérience ; l'État n'aurait jamais dû l'autoriser. Cette décision a stupéfié les plus grands instituts français de recherche. Douze d'entre eux, dont le CNRS, le CEA et l'Inserm, ont rappelé que ces essais sont le seul moyen de recueillir des preuves scientifiques des effets des OGM. Ils demandent au gouvernement de clarifier les règles encadrant les essais d'OGM. Le 19 mai, le parquet s'est pourvu en cassation contre la décision.