Le 18 juillet, Météo-France a enregistré 34,5 °C sous abri à Dijon et 33°C à Reims alors que la nuit précédente avait été fraîche. « Les baies ont subi un choc. Leur peau a tout de suite brûlé. Les vignes effeuillées au sud ont été les plus marquées », a constaté Grégory Patriat, acheteur de raisin et vinificateur pour la marque Jean-Claude Boisset. Conseiller viticole à la chambre d'agriculture de Côte-d'Or, Pierre Petitot explique que « l'échaudage s'est produit sur tout le département. Il peut y avoir jusqu'à 20 ou 30 % de perte de récolte ». Le même phénomène a touché la Champagne. « Nous avons beaucoup d'échaudage, témoignait le 1er août Mathieu Liebart, directeur du GIE de lutte raisonnée Magister. On en trouve dans toutes les parcelles. Le phénomène s'est produit à la mi-juillet au moment de la fermeture des grappes. »