Le projet de loi Macron sur la croissance et l'activité ne comporte finalement pas de mesure concernant les courtiers en vin, contrairement à ce que le gouvernement avait envisagé. Cette loi, qui réforme des professions réglementées, ne remet pas en cause l'obligation de faire un stage et de passer un examen pour obtenir la carte de courtier de campagne. Des experts estimaient que cet examen était la cause du faible effectif de la profession (moins de 400 courtiers). Ils n'ont pas été suivis. Toute la filière a défendu la nécessité de maintenir l'examen, soulignant le risque d'insécurité qui pèserait sur les contrats en cas de libéralisation du métier.