L'orage de grêle qui s'est abattu dans l'Aude, le 6 juillet 2014, a engendré une surmortalité des ceps dans les vignes touchées. « Les impacts sur les bois ont provoqué des nécroses qui ont endommagé les vaisseaux conduisant la sève. Au moment de la taille, les viticulteurs ont vu que des bras entiers n'allaient pas reprendre. Les ceps ne sont jamais totalement morts. Il n'empêche, les pertes de production seront énormes. Quand trop de ceps sont touchés, les viticulteurs préfèrent arracher la parcelle pour la replanter », indique Emmanuel Rouchaud, de la chambre d'agriculture. Selon lui 300 à 400 ha au minimum devraient ainsi être arrachés dans le Minervois, le Razès et la Malepère, l'épicentre de la grêle. « On attend le débourrement, pour constater vraiment l'ampleur des dégâts », explique-t-il.